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1. Est-ce que je peux l’éviter ?

Le plus élémentaire, mais loin d’être le plus facile, c’est de refuser.

Refuser la publicité dans sa boîte aux lettres, refuser les cadeaux promotionnels, les échantillons (qui, le plus souvent, ne nous servent jamais), refuser les produits sur-emballés et tout ce qui est "à usage unique" … Toutes ces choses qui encombrent nos poubelles et que nous ne sommes pas obligés de subir. Les gens vous regarderont peut-être bizarrement la première fois, mais cela devrait les amener à réfléchir, et une fois qu’ils ont compris la démarche, il n’y a pas de raison qu’ils ne la respectent pas.

Il y a quand même des choses utiles dans le « jetable ». Oui, mais il suffit de les remplacer !

• remplacer les sacs et emballages à usage unique par nos propres sacs en tissus et boîtes
• remplacer la vaisselle à usage unique en plastique par de la vaisselle en verre, en inox, en porcelaine ou par de la vaisselle réutilisable en plastique
• refuser le papier cadeau du magasin et faire soi-même des paquets cadeaux zéro déchets,
• remplacer gel douche et shampoing liquide par savon et shampoing solide
• remplacer les pailles en plastique par des pailles en inox
• remplacer les biscuits emballés par des gâteaux fait maison (par exemple, ces délicieux cookies)

2. Est-ce que j’en ai besoin ?

Le 3^e R, c’est de réduire : réduire notre consommation, c’est évidemment réduire nos déchets.

Beaucoup de choses que nous achetons sont totalement superflues et ne nous rendent pas la vie meilleure… au contraire, elles encombrent nos cerveaux et nos poubelles ! Tous ceux qui sont engagés dans la démarche zéro déchet vous le diront : aspirer à réduire son impact en termes de déchets, c’est reprendre sa consommation et son alimentation en main, faire travailler son imagination pour trouver ses solutions… et tirer beaucoup de satisfaction de tout cela! C’est un changement de paradigme qui n’est pas toujours facile, loin de là, car on se bat contre beaucoup d’habitudes et de fausses croyances… mais qui permet de se sentir acteur de sa vie et de revenir à l’essentiel.

Consommer moins, c’est consommer mieux, et reprendre le pouvoir sur sa consommation : on se transforme en consomm’acteur !